Naruto no Kousen
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 osaki hatsukoi (uc..) ▬ i killed mufasa ->

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AuteurMessage
Hatsukoï Osaki
Hatsukoï Osaki
Messages : 4
Date d'inscription : 24/08/2010


osaki hatsukoi (uc..) ▬  i killed mufasa -> Empty
MessageSujet: osaki hatsukoi (uc..) ▬ i killed mufasa ->   osaki hatsukoi (uc..) ▬  i killed mufasa -> EmptyMer 25 Aoû 2010 - 2:08


    Nom: Osaki.
    Prénom: Hatsukoï.
    Age: 16 ans.
    Taille: 1m56.
    Poids: 40 kg.
    Nindô: Se résigner, courber l'échine, c'est déjà être mort.
    Village: Nuke-Nin, anciennement Konoha.
    Histoire:

    osaki hatsukoi (uc..) ▬  i killed mufasa -> Saber10 osaki hatsukoi (uc..) ▬  i killed mufasa -> Saber57 osaki hatsukoi (uc..) ▬  i killed mufasa -> Saber40

    Citation :
    Dans la nuit qui m'environne, dans les ténèbres qui m'enserrent, je loue les dieux qui me donnent une âme à la fois noble et fière. Prisonnier de ma situation, je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, je suis debout, bien que blessé. En ce lieu d'opprobre et de pleurs, je ne vois qu'horreur et ombres les années s'annoncent sombres mais je ne connaîtrai pas la peur. Aussi étroit que soit le chemin, bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme. Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme..

      Vivre avec des certitudes, c'est une chose merveilleuse. Lorsqu'on est persuadé(s) que tout ce qu'on connait est vrai, que le chemin que l'on emprunte est le bon, alors, rien ne nous semble plus aisé que de le suivre sans se poser de questions. Il fut un temps où Hatsukoï faisait partie de cette catégorie de gens qui ne remettent pas en compte le monde dans lequel ils vivent, qui trouvent l'ordre des choses plus que naturelles et qui se battent pour défendre ce qu'ils croient être le camp des « gentils ». Mais il est si aisé de se laisser berner par de belles paroles, de perdre la notion de la réalité et de ce qu'elle est réellement. De ce qui est bon et de ce qui ne l'est pas. Tout dépend de notre éducation et autant dire que celle de la jeune fille n'a point été au hasard de telle sorte que, ô grand jamais, elle n'en vienne à se poser la question de savoir si ce qu'elle faisait, si la cause qu'elle servait était vraiment celle à laquelle elle aspirait ou si elle ne se fourvoyait pas seulement en travaillant sous le joug de personnes pour qui finalement elle n'éprouverait qu'un mépris évident. A Konoha, ce que l'on connait surtout, ce sont les clans. Ah, les clans, ces familles si respectueuses et aux pouvoirs spéciaux que tous et toutes ou presque envie et plus spécialement quand il s'agit des Hyûuga ou encore des Nara ou que sais-je, des Aburame. Des figures fortes et intimidantes qu'on se sent presque le devoir de respecter sans même chercher à vraiment savoir pourquoi. Pourtant, malgré elle, Hatsukoi les a toujours vu comme des gens comme les autres : ni meilleurs, ni pires. Juste des humains. De son coté, la petite blonde était née dans une grande famille de ninjas, aussi bien par le prestige que pas le nombre de personnes la composant. Famille respectable sans pour autant s'élever au dessus du lot quand on y pensait bien, ils avaient donc la chance de pouvoir privilégier d'une position fort agréable dans le village qu'à l'époque, la kunoichi prenait pour quelque chose de courant, persuadée que tout le monde était logé à la même enseigne. Troisième et et dernière de sa fratrie, elle avait une grande sœur de huit ans son ainé et un frère jumeau qu'elle aimait plus que tout au monde : il faut dire qu'ils étaient tout le temps ensemble et qu'elle avait là, presque des seconds parents. Yuuri était l'exemple même de ce qu'on pouvait attendre de la douceur et de la tendresse et parfois, Hatsukoi se demandait pourquoi elle était devenue une kunoichi, elle qui ne semblait pas avoir sa place sur un champ de batailles et qui tenaient des propos si pacifistes, teintés d'une naïveté touchante qui faisait grandement défaut à leur époque alors que de son coté, Daichi était beaucoup plus vif et intenable, recherchant la friction avec tous ceux et celles qui avaient le malheur de le provoquer. Mais dans le fond, cela avait toujours beaucoup amusé la blonde qui prenait plaisir à regarder son frère se faire gronder par ses parents quand il allait trop loin, la Osaki étant toujours là pour se glisser dans sa chambre par la suite et aller le consoler quand elle sentait qu'il ne se sentait pas bien à ce sujet, ne désirant dans le fond, qu'attirer les regards sur lui et sentir ceux qui l'élevaient fiers de lui et de sa force. Pendant sept longues années, ce fut la vie que la petite fille qu'elle était connue, entre les bêtises de son double, les étreintes de son ainée et les enseignements que lui fournissaient ses deux parents car chez les Kazehaya, être un ninja d'exception était plus qu'important et nul ne devait remettre à plus tard la pratique des arts ninjas, au risque d'accumuler des lacunes et un retard contraignant. Combien de temps avait-elle passé sur des parchemins, parfois des nuits entières jusqu'à ce que le jour ne vienne pointer le bout de son nez sous l'image d'un soleil rieur et moqueur ? Combien de fois avait-elle du se relever devant les coups de ses cousins et cousines au cours des entrainements qui avaient lieu entre eux pour les endurcir ? Des souvenirs auxquels aujourd'hui encore, il lui avait de repenser. Il faut dire que cette époque a été plus que déterminante pour elle, notamment du fait que c'est à ce moment là que tout a basculé dans sa vie, sans même qu'elle ne mesure complètement l'ampleur des changements qui allaient s'opérer et l'impact qu'ils auraient sur sa vie à venir.

      Cela remonte à près de dix ans maintenant : elle n'avait alors que sept ans et venait de rentrer à l'académie depuis peu. Bonne élève, elle était tout de même éclipsée et de loin par des individus comme Neji Hyuuga ou encore le fameux Sasuke Uchiha sans pour autant qu'elle s'en sente diminuée. Quelque part, c'était presque comme une motivation pour elle de vouloir les rattraper, de se hisser à leur niveau même si cela semblait presque impossible dans l'écart entre eux semblait se creuser. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle baissait les bras et avec son frère, elle donnait le meilleur d'elle-même, progressant à une vitesse constante dans son apprentissage de l'art des ninjas. Ses parents étaient toujours là pour la soutenir et lui montrer à quel point ils pouvaient être heureux de voir leur enfant s'investir à ce point dans ce qu'elle faisait. Cependant tout changea une nuit. Cette fameuse nuit. Elle était endormie quand tout se passa : le soir elle était la fille chérie de sa petite famille, le lendemain matin, elle était orpheline de ses deux parents. On lui raconta ce qui c'était passé lorsque dans la nuit, des ennemis du village s'étaient infiltrés ici et avaient provoqué un sacré remue-ménage dans le village : ses parents, voulant s'interposer entre ces derniers et des civils innocents avaient fini par périr sous la main de l'ennemi, laissant derrière eux, trois enfants à l'abandon. Très rapidement, ils furent recueilli par un de leurs oncles mais ce fut Yuri qui se chargea de leur éducation comme une seconde mère, ce qui ne devait pas être facile pour elle : en effet, non seulement elle devait se charger d'eux mais aussi gérer sa propre carrière de ninja. En somme, elle avait très peu de temps pour elle et comprenant bien cela, Hatsukoi faisait tout pour lui faciliter la tâche et se prendre en main seule, une nouvelle flamme étant née en elle face aux meurtres sans scrupule de ses parents : celle de devenir encore plus forte pour pouvoir un jour les venger. Et c'est sans grand étonnement qu'elle se plongea encore plus dans son apprentissage, recevant au cours de sa douzieme année son nouveau statut de Genin. Le début d'une nouvelle aventure pour elle. Enfin façon de voir les choses : on pouvait dire tout ce qu'on voulait mais planter des patates ou encore courses des poules, il n'y avait rien de très intéressant pour elle à ce niveau. Souvent, elle revendiquait des missions bien plus importantes et était plus qu'heureuse quand elle se trouvait confrontée à ces dernières. Pourtant, même si elle ne s'en rendait pas forcément compte, tout comme sa sœur, elle conservait une certaine humanité qui faisait cruellement défaut à un bon nombre de ses compagnons de lutte. Et cette dernière fut plus que satisfaite par l'annonce du mariage de sa sœur avec un certain Kuronuma. Ren était aux anges : sa sœur était plus que comblée et semblait rayonner aux cotés de cet homme qui pourrait prendre soin d'elle comme elle le méritait. Alors que sa sœur bâtissait une nouvelle vie de famille aux cotés de l'homme qu'elle avait choisi, de son coté, la blonde et son frère, eux, gravissaient les échelons du système des shinobis, se gorgeant de nouvelles techniques et de missions de plus en plus périlleuses ( Petit coucou aux pauvres admins contraints de devoir lire cette fiche Surprised -> ). Cependant, tout au fond d'elle, la Osaki n'oubliait en rien sa rancune sévère contre ceux qui avaient tué ses parents mais cette dernière se trouvait apaisée par ses proches et notamment, par un petit garçon qui n'était autre que son neveu, le fils de Yuri. Shôta. Combien de temps passait-elle aux cotés de ce dernier, se sentant en paix quand il était en sa présence, comme si par un simple sourire, il était capable de faire disparaître toute la noirceur de ce monde. Ténèbres et chaos qui n'allaient pas tarder à se rappeler à elle.

      Tout se passa cette année même et quand on lui annonça la funeste nouvelle, elle eut un mal de fou à l'assimiler, comme si elle se trouvait dans un mauvais cauchemar dont elle n'arrivait absolument à se réveiller. Morte. Yuri était morte. Comment... Pourquoi ? Pour une fois, elle voulait en savoir plus que ce qu'on voulait bien lui dire. Non, elle ne pouvait pas se résoudre à l'idée que sa sœur était partie pour toujours. Pas comme ça, pas à cause d'une fièvre fulgurante, elle qui, lorsqu'elle était plus petite prenait toujours le temps de la couvrir pour qu'elle n'attrape pas froid. Alors, après l'enterrement de cette dernière qui avait probablement été l'une des pires épreuves pour elle, peut être même plus horrible que celui de ses parents, lorsqu'elle put atteindre la chambre de cette dernière pour lui « rendre un dernier hommage », elle entreprit de fouiller la pièce de fond en comble, comme une diablesse et il lui fallut près de trois heures et une connaissance parfaite de la façon de fonctionner de Yuri pour trouver ce qu'elle lisait. Un journal . Et là, à la lecture des quelques pages qui le composaient, son monde s'écroula. Tout n'était qu'un mensonge. Tout. Depuis toujours. Elle était complètement perdue, elle avait l'impression de suffoquer. Comment réagiriez-vous si vous appreniez que tout ce que vous aviez toujours cru n'était qu'une longue et vaste illusion, un mensonge permanent. Pendant des jours entiers, elle n'avait su quoi faire, se renfermant au monde pour tenter de réfléchir à tout ce qu'elle avait appris jusqu'à ce qu'elle craque et ne se livre à son jumeau qui, elle en était persuadée, pourrait la comprendre et l'aider dans cette terrible phase de leur vie. Mais elle se trompait lourdement et la chute allait en être que plus douloureuse, que plus fatale.